Les financements climats désignent les ressources financières mobilisées pour financer des actions dans l’atténuation et l’adaptation aux effets du changement climatique. Cette définition recouvre également les engagements en matière de financements publics pris par les pays développés dans le cadre de la CCNUCC bien qu’une définition du terme de « financement climatique » reste à être agréée internationalement. Dans l’Accord de Copenhague de 2009 (CCNUC, 2010), confirmé également lors de la décision de Cancún (CCNUC, 2012) et de la plateforme de Durban (CCNUC, 2012), les pays développés se sont engagés à verser 30 milliards US$ entre 2010 et 2012. Tandis que les pays contributeurs à la fin de la période de démarrage rapide de financement ont déclaré avoir dépassé cet objectif (Nakhooda, Fransen et coll., 2013), l’Accord de Paris (CCNUC, 2015) a rappelé que les pays développés devraient prendre les devants dans la mobilisation du financement climatique « provenant d’un large éventail de sources, d’instruments et de filières » vers une « progression par rapport aux efforts antérieurs »
Les secteurs commerciaux ont reçu la part la plus importante, ce qui était la tendance depuis les années 2000 ; les énergies renouvelables ont reçu 58% (337$ milliards) des flux, suivi par le secteur du transport à bas carbone, à 24% (141$ milliards) des flux, puis efficacité énergétique, a 6% (34$ milliards), suivi par aménagement des terres, à 3,6% (21$ milliards). Le reste était destiné au secteur eau et déchets, industrie et infrastructure et gestion des risques de désastres naturelles. A cet égard, les investissements publics s’orientent de plus en plus vers l’efficacité énergétique et le transport durable plutôt que les énergies renouvelables qui deviennent plus un choix d’investissement commercial. Les investissements publics restent aussi dominés par les secteurs de l’eau et le traitement des eaux usées qui captent 43% des financements publics. En termes de répartition entre sources publique et privée, il existe deux principales sources de financement : les budgets publics et les capitaux privés. A cet égard, différents acteurs sont impliqués dans les décisions qui déterminent d’une part, la manière dont les financements publics sont délivrés et d’autre part la manière dont le capital privé est investi. Il est noté que le secteur privé mène la courbe de finance climatique en termes de volume et d’instruments ; ce dernier a financé autour de 54,6% (316$ milliard) et le secteur public 43,5% (252$ milliards). Les fournisseurs publics de finance climatique sont les gouvernements et budgets du secteur public, les banques multilatérales, les agences bilatérales, les fonds climats. Comme on le constate sur la Figure 4, les sources de finance publique concessionnelle provenant des fonds climatiques tels que la GCF, FA, FIC et FEM représentent un faible pourcentage des fonds disponibles. Ceci devrait être pris en considération dans la préparation des stratégies nationales de finance climatique et de mobilisation de fonds. La majorité de la finance climatique publique provient des institutions financières internationales (bilatérales et multilatérales) et nationales.
Les secteurs commerciaux ont reçu la part la plus importante, ce qui était la tendance depuis les années 2000 ; les énergies renouvelables ont reçu 58% (337$ milliards) des flux, suivi par le secteur du transport à bas carbone, à 24% (141$ milliards) des flux, puis efficacité énergétique, a 6% (34$ milliards), suivi par aménagement des terres, à 3,6% (21$ milliards). Le reste était destiné au secteur eau et déchets, industrie et infrastructure et gestion des risques de désastres naturelles. A cet égard, les investissements publics s’orientent de plus en plus vers l’efficacité énergétique et le transport durable plutôt que les énergies renouvelables qui deviennent plus un choix d’investissement commercial. Les investissements publics restent aussi dominés par les secteurs de l’eau et le traitement des eaux usées qui captent 43% des financements publics. En termes de répartition entre sources publique et privée, il existe deux principales sources de financement : les budgets publics et les capitaux privés. A cet égard, différents acteurs sont impliqués dans les décisions qui déterminent d’une part, la manière dont les financements publics sont délivrés et d’autre part la manière dont le capital privé est investi. Il est noté que le secteur privé mène la courbe de finance climatique en termes de volume et d’instruments ; ce dernier a financé autour de 54,6% (316$ milliard) et le secteur public 43,5% (252$ milliards). Les fournisseurs publics de finance climatique sont les gouvernements et budgets du secteur public, les banques multilatérales, les agences bilatérales, les fonds climats. Comme on le constate sur la Figure 4, les sources de finance publique concessionnelle provenant des fonds climatiques tels que la GCF, FA, FIC et FEM représentent un faible pourcentage des fonds disponibles. Ceci devrait être pris en considération dans la préparation des stratégies nationales de finance climatique et de mobilisation de fonds. La majorité de la finance climatique publique provient des institutions financières internationales (bilatérales et multilatérales) et nationales.