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Finance Climat Côte d'Ivoire

Coût de la CDN

22.00000

Mds (USD)
Financements reçu
(y compris les intentions de financement)

15.36569

Mds (USD)
Financements Restant

6.63531

Mds (USD)

Missions & Objectifs

Plateforme interministérielle sur la finance verte

La Plateforme a pour mission d’assister le Gouvernement dans la définition d’une stratégie de mise en œuvre des politiques, mécanismes et instruments de la finance verte, notamment en application des principes de la Coalition Internationale des Ministres des Finances pour l’Action Climatique et du réseau international des Centres Financiers pour le développement durable.A ce titre, la plateforme a plusieurs fonctions, entre autres:

Servir d’interface entre ladite Coalition Internationale et le Gouvernement;
Suivre l’exécution du plan d’action de la Côte d’Ivoire en application des principes d’Helsinki ;
Assurer la coordination et le suivi, au niveau national, des financements des contributions déterminées au niveau National de la Côte d’Ivoire et de toute action en faveur de la lutte contre les effets des changements climatiques ;
Travailler à la mise en place d’instruments de la finance verte, tels que les obligations vertes ;

Télécharger l'arrêter portant création de la plateforme
La Stratégie nationale de financement climatique
en Côte d'Ivoire

L’objectif principal de la Stratégie Nationale de Financement Climatique est d’accélérer la mobilisation des fonds public et privé afin de financer des projets et programmes d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques en Côte d’Ivoire.
Le financement climatique en Côte d’Ivoire est coordonné au niveau du MINEDDTE et par le Comité Interministériel sur le Financement Climatique. Parmi les types de sources de financement climatique mobilisés en Côte d’Ivoire se trouvent :
Les budgets nationaux ;
Le Financement international : Institutions Financières de Développement ;
Les financements privés internationaux ou nationaux ;
Le marché de carbone Télécharger le document de la stratégie nationale

Estimation du budget nécessaire
1585 M USD
Axe stratégique 1 : Instruments et véhicules financiers
1823 M USD
Contingence, 15%
1140M USD
Axe Stratégique 2 : Produits d’Assistance Technique et renforcement des capacités
1236M USD

Contingence (10%) Incluse

Situation nationale en matière de Changement Climatique

L’Accord de Paris, en tant que nouvel instrument universel de mise en œuvre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), s’est fixé comme objectif de limiter l’augmentation du réchauffement à 2°C, voire 1,5°C à l’horizon 2100. Au regard de cet objectif, les pays ont pris des engagements qui devraient être révisés périodiquement chaque cinq (5) ans. Dans ce contexte, la Côte d’Ivoire, à l’instar des pays-parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, a élaboré et soumis, en 2015 ses Contributions Déterminées au niveau National (CDN). Celles-ci prévoyaient essentiellement : i) une réduction de 28,25% des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) d’ici 2030 par rapport à un scénario de référence ; et ii) l’amélioration de la résilience de onze (11) secteurs stratégiques de développement vulnérables aux changements climatiques. Le pays a ainsi marqué sa volonté de s’engager sur une trajectoire de développement bas carbone et résilient aux changements climatiques. Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris, la Côte d’Ivoire apporte des éléments de réponses aux insuffisances identifiées dans ses premières CDN à la faveur de son processus de révision. En effet, l’une des difficultés majeures des premières CDN était l’impossibilité de faire un suivi et une évaluation des initiatives mises en œuvre en lien avec l’objectif final. Par cette révision, le pays entend réitérer sa volonté de réduire l’empreinte carbone de son développement en privilégiant les mesures d’atténuation, en renforçant sa résilience face aux changements climatiques et en développant une stratégie cohérente de mise en œuvre. Le pays entend également renforcer son dispositif de planification et de suivi de ses engagements sous l’Accord de Paris en vue d’une mise en œuvre effective de sa politique climatique. La nouvelle contribution de la Côte d’Ivoire, fruit d’un processus inclusif et participatif, présente une ambition inconditionnelle de 30,41% correspondant à un abattement de trente-sept (37) millions de tonnes équivalent CO₂ en 2030 par rapport au nouveau scénario de référence. Cette contribution inconditionnelle s’appuie sur la mise en œuvre des vingt-sept (27) mesures sur les trente-huit (38) mesures d’atténuation évaluées dans le cadre de cette révision. La Côte d’Ivoire pourrait accroître son ambition en matière d’atténuation des émissions de GES, à condition de bénéficier de niveaux appropriés de soutiens financiers internationaux. En effet, l’inclusion de onze (11) mesures conditionnelles supplémentaires dans la mise en œuvre des CDN pourrait porter l’ambition globale d’atténuation des GES à une réduction de 98,95% des émissions totales en 2030 par rapport au scénario de référence, engageant ainsi résolument le pays vers la neutralité carbone à partir de 2030. S’agissant du volet adaptation, il vise à atteindre à l’horizon 2030 une réduction de la vulnérabilité et un renforcement de la résilience des secteurs identifiés que sont : les ressources en eau, l’agriculture, l’élevage et l’aquaculture, la foresterie, l’utilisation des terres, la santé ainsi que les zones côtières. Ainsi, la nouvelle CDN de la Côte d’Ivoire représente une contribution beaucoup plus ambitieuse et équilibrée des efforts que le pays entend entreprendre pour contribuer à l’effort mondial. S’appuyant sur les conclusions des récents rapports du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), la Côte d’Ivoire élargit l’éventail des mesures et secteurs considérés ainsi que les gaz ciblés, permettant de rehausser de près de quatre (4) fois (10 millions vs 37 millions équivalent CO₂), l’ambition initiale de réduction des Gaz à Effet Serre (GES) tout en dégageant les perspectives pour l’atteinte de la neutralité carbone et le développement durable à partir de 2030.

La Côte d’Ivoire à l’instar des pays Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), ne cesse de réitérer son engagement à œuvrer avec l’ensemble des pays à l’atteinte des objectifs de ladite Convention, inscrits en son Article 2 et renforcé par l’Article 2 de l’Accord de Paris sur le climat. Ainsi, l’action de la Côte d’Ivoire en matière de changement climatique s’articule autour d’une vision commune qui est de “mettre en place un cadre de développement socio-économique durable qui intègre les défis des changements climatiques dans tous les secteurs et qui contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations et leur résilience”. En effet, depuis 1994, le pays a adhéré aux protocoles et plans d’actions internationaux visant la mise en œuvre opérationnelle de la Convention. Laquelle adhésion s’est manifestée par la ratification de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (1994) et de ses protocoles notamment le Protocole de Kyoto (2007) et l’Accord de Paris (2016). Cet engagement s’est traduit par la mise en place en 2005, d’une Autorité Nationale en charge du Mécanisme pour un Développement Propre (AN-MDP) issu du protocole de Kyoto. Ensuite, en 2011, l’Etat de Côte d’Ivoire a adhéré au Mécanisme de Réduction des Emissions de Gaz à Effet de Serre, issues de la Déforestation et de la Dégradation des Forêts (REDD+). Cet engagement s’est ensuite consolidé en 2012, par la création d’un Programme National de lutte contre les Changements Climatiques (PNCC) suivi par l’adhésion en 2013 à la Coalition pour le Climat et l’Air Pur (CCAC) en vue de la réduction des polluants climatiques de courte durée de vie (SLCP). En 2015, le pays s’est engagé dans le processus du Plan National d’Adaptation (PNA). Au lendemain de l’adoption de l’Accord de Paris, l’encadrement de l’action climatique en Côte d’Ivoire prend un tournant décisif par la création d’une Direction centrale en charge de la Lutte contre les Changements Climatiques (DLCC) en 2016 en vue de coordonner l’action climatique. Ce qui réaffirme la volonté de la Côte d’Ivoire d’élever les changements climatiques au rang de priorité nationale. D’ailleurs, en élaborant le Plan National de Développement (PND) 2021-2025 qui est le document de référence en matière de planification du développement national, l’Etat a consacré l’un des six (06) axes prioritaires notamment l’axe 5 à la lutte contre les changements climatiques. Le présent document des CDN révisées se veut un outil d’aide à l’identification et à l’évaluation des besoins et moyens d’intégration des actions de lutte contre les changements climatiques dans les plans et politiques sectoriels (voir Tableau I, Document CDN révisée). Malgré cette volonté politique manifeste, beaucoup reste à faire tant au niveau de la mobilisation des acteurs publics et privés qu’au plan de l’opérationnalisation de politiques et stratégies d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques y compris les questions liées au genre (voir Encadré 1 et 2, Document CDN révisée).

Le scénario des mesures inconditionnelles d’atténuation comprend vingt-sept (27) mesures sur lesquelles la Côte d’Ivoire s’engage dans le cadre de ses CDN tenant compte de ses circonstances et capacités nationales. Quant aux mesures conditionnelles d’atténuation, elles sont au nombre de onze (11). Leur mise en œuvre est tributaire de soutiens et appuis financiers extérieurs accrus. Les CDN révisées présentent un objectif inconditionnel d’atténuation de 30,41% correspondant à un abattement de trente-sept (37) millions de tonnes équivalent CO₂ à l’horizon 2030 par rapport au scénario de référence ; tandis que l’objectif conditionnel est porté à 98,95% (mesures inconditionnelles et conditionnelles) à l’horizon 2030 par rapport au scénario de référence. Ce nouvel objectif marque une augmentation exceptionnelle de l’ambition d’atténuation par rapport à la première version des CDN tout en dégageant les perspectives pour l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2030. L’ensemble des mesures permettant d’atteindre cet objectif global d’atténuation est présenté dans l’Annexe I, Document CDN révisée, chapitre Atténuation.
LES GRANDES PRIORITES SECTORIELLES DE LA COTE D’IVOIRE

Qu'est-ce que la finance verte ou finance climat ?

Le financement climat (parfois appelé «financement spécifique au climat ou finance verte») fait référence aux flux de capitaux qui visent un développement sobre en carbone ou résilient au changement climatique. Conformément aux termes des accords de Cancún, il peut s'agir de flux de financement internationaux publics ou privés, et donc de flux concessionnels (publics) ou non concessionnels (lorsque ces derniers concernent à la fois des flux de financement privés et certains types de flux de financement public).

Cependant, le terme «financement climat» est distinct du terme «financement lié au climat». Le financement lié au climat fait référence à un ensemble beaucoup plus large de flux de capitaux (publics ou privés) des pays développés vers les pays en développement qui peuvent influer directement ou indirectement sur les émissions et / ou la vulnérabilité au changement climatique dans les pays en développement et qui est généralement appelé financement « lié au climat ». (Corfee-Morlot et al., 2009 et Buchner et al., 2011). Ces flux vont soutenir le développement et la croissance économique dans les principaux secteurs émetteurs.

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